Les joies de l'enseignement

Mundomingua, c’est quoi ?

Je vous parle d’un musée unique au monde, le seul musée où les langues sont traitées dans leur globalité. Elles ne le sont pas de manière rébarbatives : les visiteurs viennent pour s’amuser. Ils découvrent non seulement l’origine et l’importance de nombreuses langues mais également leur histoire et leur évolution. Ils peuvent aussi être initiés à des langues ou langages spécifiques telle que la langue des signes ou le braille. Pas mal, non ?

Que faire dans ce musée ?

Âgés de 7 à 99 ans, les visiteurs peuvent non seulement aller et venir dans les différentes salles que compte l’établissement pour les découvrir mais aussi fêter leur anniversaire, organiser divers stages ou ateliers, participer à des soirées. Il y en a pour tous les goûts !

Où se trouve ce musée ?

Reconnu comme le musée des langues, du langage et de la linguistique, ce musée est située en plein cœur de Paris, entre l’église Saint-Sulpice et le jardin du Luxembourg. Quelle chance nous avons, nous, français ! N’hésitez pas à revenir vers moi après votre visite !

Pourquoi cette article ?

Un professeur engagé dans sa profession se doit d’accompagner ses élèves et apprenants, de les guider sur le chemin de la réussite. Ce faisant, il adopte différentes postures que je m’apprête à détailler. Bonne lecture !

De quelles postures parle t’on ?

S’il s’agit pour un élève moyen de combler ses lacunes ou de voir augmenter sa moyenne, alors l’enseignant est un tuteur, un appui. Il permet à l’élève de se relever et d’avancer. Si un étudiant doit passer un examen ou décrocher une quelconque certification, alors il est coaché par son enseignant. Ce dernier peut également le coacher pour l’aider à concrétiser un joli projet pédagogique. Lors du passage d’épreuves officielles, l’enseignant peut également être désigné correcteur ou examinateur. Si l’élève ou l’apprenant adulte présente un handicap, une pathologie ou des besoins particuliers, l’enseignant sera alors son accompagnant au sens strict du terme. Il devra l’aider à décompresser, avoir une oreille tendue et s’adapter encore plus que d’ordinaire à la situation.

En groupe, le professeur peut se positionner en personne ressource pour fournier des informations ciblées que les apprenants utiliseront ou en personne relais pour assurer la fluidité d’une conversation, le bon déroulement d’une activité. Grâce à lui, la parole circulera librement et équitablement entre les membres du groupe. Outre ces différentes postures spécifiques, n’oubliez jamais de considérer et de définir les enseignants comme des transmetteurs de savoirs. Chers collègues, chers apprenants, j’espère ne rien avoir oublié. J’espère vous avoir correctement éclairés !

La culture, qu’est ce que c’est ?

Mes collègues et moi-même ne parlons pas de LA culture mais DES cultures. Il y a d’abord la culture populaire qui correspond aux connaissances relatives à une nation, un patrimoine national. La culture populaire française nous offre par exemple de grands artistes tels que Jean Ferrat ou Victor Hugo. Celles-ci sont des références connues de tous les français. Il y a ensuite la culture collective relative au passé ou aux fondements d’une nation (Histoire, religion, etc). La culture personnelle de chaque individu rassemble les connaissances relatives à ses centres d’intérêts plus ou moins marqués. Enfin, un individu qui a beaucoup de culture générale ira, telle une poule, picorer et grappiller des connaissances dans des domaines divers et variés.

Comment raisonner ?

La culture d’un individu est plus ou moins étendue dans différents domaines (culture littéraire, sportive, musicale, animalière…..). Dans chacun de ces domaines, on constitue un socle de connaissances dites basiques ou élémentaires. Viennent ensuite s’y greffer des connaissances annexes. Chaque individu doit pouvoir se positionner sur un sujet donné, mesurer son degré de connaissances. Il peut être novice, expert, débutant, professionnel, passionné, mordu, etc. A chacun sa culture et….. personne n’a jamais terminé de se cultiver !

Quel est l’objet de cet article ?

Si vos élèves ou apprenants ne commettaient jamais aucune erreurs, ils ne seraient pas des êtres humains mais des extraterrestres. Il est donc important pour eux d’accepter l’erreur et d’en comprendre l’origine. Chaque erreur est à la fois naturelle et bénéfique. Voyons donc pourquoi je vous dis cela.

De quelles erreurs parle t’on ?

Dans une discipline donnée, chaque élève ou apprenant peut commettre quatre types d’erreurs sur lesquels je vais maintenant me pencher. Les fautes de frappe ou d’inattention peuvent être faites pour cause de fatigue, de précipitation ou autre. Comme leur nom l’indique, les erreurs classiques sont commises par la plus part des élèves ou apprenants dans une disciplines donnée. Elles n’ont absolument rien de surprenant. Les erreurs formatricespermettent quant à elles de progresser, d’avancer, de mieux assimiler certaines règles ou différencier certains concepts. Enfin, les erreurs dites légitimes sont commises le plus naturellement du monde. En effet, la perfection n’existe pas, l’apprenant ne deviendra jamais expert, ne sera jamais en mesure de modifier sa nature profonde. 

Pourquoi mentionner ce célèbre détective ?

En langues étrangères, les élèves ou apprenants sont amener à écouter des enregistrements ou chroniques, regarder de plus ou moins longues vidéos. Ce faisant, ils ont tendance à paniquer ou à se montrer perfectionnistes. Ils aimeraient décortiquer les discours qui leur sont proposés, pouvoir tout comprendre et donner des réponses appropriées. 

Or, il leur faut comprendre les discours globalement, en saisir l’essence et surtout la spécificité. Pour les aider à atteindre cet objectif, avant d’exploiter vos supports, vous pouvez ‘’enquêter’’ avec vos élèves ou apprenants, les aider à anticiper le contenu de chaque support, leur demander pourquoi vous, enseignants, avez choisi de travailler sur CE support plutôt qu’un autre.

 Il peut s’agir de travailler un accent, un débit de parole spécifique, une stratégie d’expression, une caractéristique du locuteur, etc. Croyez-moi, tous vos élèves et apprenants seront fiers de pouvoir faire un rapport, donnez leurs impressions ! Bonne chance à tous !

De quel spectacle parle t’on ?

Lors de la conférence de presse donnée le mardi 16 janvier 2023 à 20h, Emmanuel Macron a fait part de sa volonté de faire de la pratique théâtrale un passage obligé. Les collégiens et lycéens français devront bientôt participer à des ateliers. Dans cette réforme comme dans toutes les autres, il y a du bon et du mauvais. Chers lecteurs, qu’en pensez vous ?

Comment se motiver ?

Pour être et rester motiver, il convient de se sentir autonome et efficace. C’est pourquoi, il convient d’encourager les élèves et apprenants, de les assister d’une manière ou d’une autre si besoin, de les ider à contourner ou à compenser leurs difficultés.

De quelle motivation parle t’on ?

On dénombre six motivations différentes, motivations dont je vais maintenant vous parler. N’ayez crainte, ces motivations ne sont pas bien compliquées à distinguer !

Si vous n’êtes absolument pas motivés, alors vous souffrez d’a-motivation. Si vous comprenez pourquoi vous faites les choses, votre motivation est identifiée. Moi, je n’ai jamais aimer calculer mais parfois, je suis bien obligée de m’y coller et je sais pourquoi je le fais. Si les choses viennent de vous, si votre motivation vient de vos tripes, elle est intrinsèque. A l’inverse, si vous agissez pour éviter ou obtenir quelque chose, elle est externe. Si vous agissez conformément à vos valeurs ou convictions, notre motivation est dite intégrée. Enfin, si vous agissez sous pression et culpabilisez, votre motivation est introjectée. Dans ce dernier cas de figure, il est bien entendu difficile d’apprécier les choses et de progresser.

Chers lecteurs, dans quelle aventure vous êtes vous lancés ? Quelque soit cette aventure, êtes vous toujours motivés ?

C’est parti !

Je vous présente ici un jeu familial conseillé à partir de 8 ans qui permet de parcourir le monde en famille, sans pour autant quitter son domicile. Il s’agit pour les joueurs de se cultiver sur les différents pays existants, de les identifier en s’amusant. Pour cela tout est bon à prendre : langue, drapeau, capitale, continent, superficie, etc. Que le meilleur gagne !

Tout le monde peut embarquer !

Le jeu est conseillé à partir de 8 ans. Il comporte trois niveaux : enfants, adultes ou adolescents. Une partie dure environ 20 minutes, compte entre 2 et 8 joueurs. On joue pour soi ou par équipe. Pour une quinzaine d’euros, on peut se lancer. Pourquoi se priver ?

Pourquoi monter ?

Il s’agit de jouer, de bâtir une tour aussi haute et solide que possible. Ce faisant, en français ou en langue étrangère, on acquiert ou révise du vocabulaire. Dans d’autres disciplines, on peut réactiver des connaissances, revoir des notions clé.

Comment bâtir la tour ?

Pour bâtir ladite tour, on mobilise ses connaissances tout en travailler sa mémoire auditive. En effet, chaque étage de notre tour est symbolisé par un mot plus ou moins technique. Pour consolider chaque étage et en ajouter d’autres, il convient de sélectionner des termes, de répéter les mots précédemment choisis dans un ordre aléatoire avant d’en introduire de nouveaux. Beau challenge !

J’ai rédigé le présent article pour vous permettre de mesurer l’autonomie de vos élèves, enfants ou adolescents. En réalité, on dénombre huit domaines sur lesquels se baser pour attester ou non de l’autonomie partielle ou totale d’un apprenant. Chers lecteurs, ces domaines dont les suivants :

Le travail : l’apprenant s’attelle seul à un exercice, exécute sans assistance une quelconque tâche. Il se met au travail sans difficulté majeure.

Le savoir : l’apprenant possède des connaissances qu’il peut mobiliser sans aucune difficulté.

La cognition : l’apprenant peut s’auto évaluer et mettre en place ses propres stratégies de travail grâce à de belles capacités cognitives (mémoire, raisonnement, attention, planification,etc).

L’information : l’apprenant cherche, trouve, donne et traite les informations avec aisance.

Les compétences sociales : l’apprenant peut travailler , collaborer avec ses pairs.

L’affect : dans le cadre de son apprentissage, l’apprenant gère ses émotions.

La méthodologie : : l’apprenant s’organise seul en vue d’optimiser ses productions et performances

La technique : l’apprenant manipule sans assistance différents outils.

Si toutefois cela reste une moyenne, les apprenants sont généralement automnes à l’âge de treize ou quatorze ans. Bravo à eux !